Grammaire - Orthographe - Vocabulaire

Règles de base

Quelques règles de base qui permettent d'éviter un grand nombre de fautes : 


*Devant B,M,P : N devient M :

sauf : tambour, emmener, ample - bonbon et les membres de sa famille : bonbonne, bonbonnière - néanmoins - embonpoint - mainmise


*Quelques difficultés liées à la présence de A, O, ou U :

¤ on ajoute une cédille au C devant A, O, U et l'on prononce [S]
ex : un forçat, une gerçure, un glaçon mais douceâtre

¤ on ajoute un U après le G devant E ou I pour prononcer [G]
ex : une guitare, un guidon, un guillemet mais une girafe et une gifle

¤ GU et QU deviennent G ou C devant A ou O
ex : une gondole, une gargouille, un gorille mais critiquable, quotidien et certains participes présents tels communiquant, provoquant.


Les règles générales

Devant une syllabe contenant un e muet, on écrit è et non é : évènement comme avènement, cèdera comme lèvera, etc.

Exceptions :
a) les préfixes dé- et pré- (dégeler, prévenir, etc.) ;
b) les é initiaux (échelon, édredon, élever, etc.) ;
c) médecin et médecine.


Dans les verbes terminés à l'infinitif par -eler et -eter, le e du radical se change en è quand la syllabe qui suit contient un e muet : il détèle, il époussète ; il détèlera, etc. Les noms en -ment s'écrivent comme le verbe.
Exceptions : appeler, jeter et les verbes de leurs familles (y compris interpeller) redoublent l ou t devant une syllabe contenant un e muet : j'appelle, je jette, j'appellerai, etc.


Il n'y a pas d'accent circonflexe sur les lettres i et u : traitre, bruler, etc. Exceptions :
a) les 1re et 2e personnes du pluriel du passé simple : nous vîmes, nous lûmes, vous lûtes, etc. ;
b) les mots qui sans cet accent seraient homographes : le participe passé dû, les adjectifs mûr et sûr, le nom jeûne et les formes du verbe croitre qui sans accent seraient identiques à des formes du verbe croire : il croît, je croîs, etc., ainsi que la 3e personne du singulier du subjonctif imparfait : je voulais qu'il partît ; plût au ciel que..., etc.


Les noms composés formés, avec trait d'union, soit d'un verbe suivi d'un nom complément d'objet direct, soit d'une préposition suivie d'un nom prennent la marque du pluriel au second élément quand et seulement quand le nom composé est lui-même au pluriel : un essuie-main, des essuie-mains ; un garde-meuble, des garde-meubles (qu'il s'agisse de personnes ou de choses) ; un après-midi, des après-midis, etc.

Exceptions : quelques composés dont le second terme contient un article (trompe-l'œil) ou commence par une majuscule (prie-Dieu).

Les numéraux composés sont unis par des traits d'union : vingt-et-un-mille-trois-cent-deux, etc.

N.B. Million et milliard, qui sont des noms comme millier, ne sont ni précédés ni suivis d'un trait d'union : deux millions trois-cent-mille, etc.

Le participe passé laissé suivi d'un infinitif reste invariable : les enfants que tu as laissé partir.


Les noms que le français a empruntés à d'autres langues font leur pluriel comme les autres mots français : les matchs, les solos, les maximums, etc.
Exceptions : les noms ayant conservé valeur de citation restent invariables : des requiem, etc.

N.B. La règle vaut aussi pour des noms qui étaient des pluriels dans la langue d'origine : un errata, des erratas, etc.

La finale -olle est remplacée par la finale -ole : corole, etc.
Exceptions : colle, folle, molle.

 



24/05/2008
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